lundi 18 juin 2012

Snow White and the Hunstman

Cette saison, pas un, mais bien deux films sur Blanche-Neige sont parus. Le premier, Mirror, Mirror,  une comédie d'aventure mettant en vedette Julia Roberts, et le second, un film d'action à grand déploiement intitulé Snow White and the Huntsman. C'est vers le deuxième que j'ai été attirée et je n'ai pas été déçue. 

C'est avec entorses et distortions que l'on reconnaît l'histoire originale de Blanche-Neige et de la méchante reine. Après avoir consulté son mirroir imposant, la reine vaniteuse et ambitieuse engage un chasseur pour tuer la belle et lui rapporter son coeur. Sauf que le chasseur se laissera charmer et deviendra le protecteur de la princesse à travers les bois maléfiques. 
Charlize Theron interprète la méchante reine
Monster
Blanche-Neige est interprétée par Kristen Stewart que vous connaissez probablement pour son rôle de Bella dans la populaire série Twilight. Son jeu n'est pas convainquant et pour dire ce que je pense vraiment, elle n'est pas assez sublime pour personnifier celle qui devrait être symbole de pûreté absolue. Charlize Theron, pour sa part, remplit parfaitement le rôle de la méchante reine. Elle est tout d'abord magnifique et semble vraiment vilaine et cruelle. Puis, sa transformation physique est stupéfiante. C'est à croire qu'elle aime se voir enlaidie au grand écran! Vous vous rappelez sans doute son personnage dans le film Monster, elle était méconnaissable.

Snow White and the Huntsman est définitivement un film de gars. On y retrouve de l'action, des batailles, des explosions... En tout, deux scènes du film sont plus émouvantes, pouvant plaire d'avantage au public féminin. J'ai cependant trouvé le scénario trop rapide, mal fignolé. Les décors étaient très réussis, mais le CGI était facilement détectable. 

En résumé, j'ai aimé le film, malgré qu'il ne s'agisse pas d'un chef-d'oeuvre, mais il était divertissant à souhait et sans longueur. Bon visionnement!






dimanche 17 juin 2012

Prometheus

Cette critique de Prometheus, un film que mon conjoint avait très hâte de voir suite au visionnement de la bande annonce, nous l'avons écrit ensemble car nos points de vue sur ce que nous venons de visionner se complète plutôt bien. Ridley Scott nous présente ce qui pourrait bien être le prologue de la tétralogie Alien, un opus dans lequel sont explorées de grandes questions de notre existence terrienne; d'où venons-nous, et pourquoi?

Un couple de scientifiques font la découverte d'artéfacts de civilisation éteintes de différentes époques qui présentent tous une imagerie semblable d'un groupe d'étoiles éloignées. Le docteur Holloway et sa compagnie, Elizabeth Shaw sont persuadés que dans ce système solaire lointain se trouve le créateur de l'homme. C'est à la recherche de ceux qu'ils ont surnommé les Ingénieurs que le vaisseau Prometheus est envoyé.

Bien que plutôt facile à comprendre lorsque synthétisée, l'intrigue telle que décrite dans le film n'est pas simple et laisse plusieurs spectateurs perplexe­. Pour ce qui est du scénario, il suit assez bien le modèle sci-fi classique, ce qui nous laisse sans surprise quant au développement de l'histoire. Truffé d'invraisemblances et de lacunes, la version de Ridley Scott fait également abstraction de certains faits établis par les films précédents de la franchise, notamment les exécrables Alien VS Predator. On y retrouve tout de même plusieurs clins d'oeil au premier Alien, les décors du vaisseau ennemi, par exemple, qui sont pratiquement identiques. Le personnage de Noomi Rapace est d'ailleurs une copie conforme de Ripley, campée par Sigourney Weaver, une femme bien ordinaire devenant une surfemme qui combat l'ennemi extraterrestre avec aplomb.

Certains d'entre vous se demanderont qu'en est-il des fameux extraterrestres et de leur rendu à l'écran, vous ne serez pas déçus, les créatures sont impressionnantes grâce à un CGI appréciable et réaliste. Par contre, ne vous attendez pas à un troupeau de ces êtres irréels. Les décors sont à couper le souffle, on y ressent beaucoup la participation artistique de HR Giger, qui a participé à trois des quatre chapitres de la série Alien. Comme dans tout bon film de science-fiction, on y retrouve quelques scènes gore très prenantes.

Malgré que plusieurs questions restent sans réponse, la fin laisse présager une suite. Divertissant quoi que parfois long, Prometheus ne vaut pas l'engouement créé autour de sa sortie. C'est un film à voir, mais peut-être pas à revoir.