vendredi 25 février 2011

Knight and Day

Si vous souhaitez un divertissement léger sans vous casser la tête, Knight and Day est pour vous. Plein d'action, de rebondissements et d'effets spéciaux en CGI, mais bien faits, Knight and Day est tout sauf ennuyant. Le jeu des acteurs est efficace, sans être remarquable, Cameron Diaz nous offre une performance égale à son talent, c'est-à-dire moyenne. Il est cependant amusant de la voir passer de girl next door à badass. Tom Cruise dans son personnage d'agent secret superpuissant joue la désinvolture et ça lui réussit très bien. Il a l'air au dessus de ses affaires et reste très calme dans des situations rocambolesques et dangereuses à souhait. 
Knight and Day raconte l'histoire de June Havens (Diaz) qui rencontre Roy Miller (Cruise) dans un aéroport. Pendant le vol, Miller est attaqué et doit tuer tout le monde à bord, incluant les deux pilotes. Il réussit à poser l'appareil de peine et de misère. À l'attérissage, Miller drogue Havens et la raccompagne chez lui, en lui donnant un avertissement, le FBI sera à ses trousses à son réveil. Comme Havens n'écoute pas son avertissement, Miller doit la secourir et s'ensuit une fuite incrédible à travers le monde pour protéger un jeune garçon qui a mis au point une pile à énergie renouvelable qui va changer le monde. Pour le protéger, Havens devra apprendre à se défendre et à manier les armes, ce qui va donner suite à des scènes plutôt cocasses. 

Le réalisateur, James Mangold, qui nous a donné le très boulversant Girl, Interrupted, a su garder le public en haleine tout le long de ce film, malgré que l'histoire et l'action soit tout à fait ridicule tant  les péripéties de nos deux protagonistes sont grandioses. Ça m'a fait penser à l'improbabilité de l'action de Wanted, avec Angelina Jolie. C'est un film à voir un vendredi soir relax en mangeant des ailes de poulet.

Ne le dis à personne

 Ne le dis à personne, d'Harlan Coben est si bon, qu'on en a fait un film. Ce roman a d'ailleurs gagné le prix des lectrices du Elle. L'auteur a été surnommé, et pour cause, ''Le maître de vos nuits blanches''. Il est presque impossible de laisser ses livres quand on les a commencé, tant les intrigues sont trépidantes!

Voici ce qu'on peut lire en quatrième de couverture : '' Imaginez... Votre femme a été tuée par un serial killer. Huit ans plus tard, vous recevez un email anonyme. Vous cliquez, une image... C'est son visage, au milieu d'une foule, filmé en temps réel. Impossible, pensez-vous? Et si vous lisiez Ne le dis à personne...?''

C'est l'histoire de David Beck, dont la femme est morte huit ans plus tôt. Il la voit, après avoir ouvert un email codé dont seul lui et sa femme peuvent connaître le sens. Son espoir renaît, convaincu que sa femme est bien vivante. Il part à sa recherche. En marge du récit, une enquête policière, trois meurtres sordides et des colosses menaçants. L'intrigue est haletante, l'action est constante et la psychologie des personnages bien étayée. On y retrouve des personnages récurrents de Coben, Eric Wu, asiatique de 26 ans, meurtrier, homme de main et tortionnaire habile, et Hester Crimstein, avocate redoutable, animatrice du show populaire Le crime selon Crimstein, que l'on retrouve dans plusieurs oeuvres du maître du thriller.

L'écriture est originale et la formulation de phrases particulière. Je crois que le travail de la traductrice est excellent, car elle donne le ton particulier aux oeuvres de Coben. Je serais curieuse de le lire en version originale anglaise pour pouvoir comparer.Voici un exemple de tournure de phrase qui sort de l'ordinaire : ''À deux heures du matin, j'ai grimpé dans le lit et roulé sur le dos. Le plafond a entamé la danse du verre de trop. Je me suis cramponné aux bords du lit.''

Ne le dis à personne est un vrai chef-d'oeuvre du thriller, un roman passionnant, une intrigue enlevante. On dévore les pages à un rythme effrené pour savoir qui a fait quoi, comment, pourquoi. Et ce qu'il nous fait croire s'avère faux, ou incomplet et on reste ébahi de l'issue du roman. Je le conseille vraiment, à tous ceux qui aiment les romans d'intrigues bien ficelés!

samedi 19 février 2011

''Retired, Extremely Dangerous''

Une journaliste est tuée et on retrouve dans ses dossiers une hit-list d'agents qui ont agi dans une opération top secrète impliquant le Vice-Président des USA. Bruce Willis, ex CIA à la retraite, est sur la liste. Quand il est victime d'un wet-team venu l'assassiner, il se sauve chercher sa dulcinée, Marie-Louise Parker, et part à la recherche de ses anciens collègues encore en vie pour l'aider à régler son problème. Parmi ces collègues, Morgan Freeman que l'on voit partout ces temps ci, et un hilarant John Malkovich en paranoïaque conspirationniste.

R.E.D est un film de Robert Schwentke qui est un jeune directeur peu connu, qui n'a pas grand films à son actif. C'est étonnant de voir une si belle brochette d'acteurs travailler avec un directeur relativement jeune et inconnu.C'est définitivement une comédie d'action, supportée essentiellement par le jeu de John Malkovich. Le scénario est ridicule à souhait, la force brute des acteurs est irréaliste, ils sont un peu des super-héros courant à travers les balles. Le jeu des acteurs est excellent, sauf pour Marie-Louise Parker, qui n'a pas réussi à me faire oublier son personnage de Nancy Botwin dans Weeds. C'est un film divertissant, plein d'action et amusant, qui vaut la peine d'être vu un vendredi soir où on a pas trop le goût de se casser la tête. Pas un chef-d'oeuvre, mais une bonne petite comédie sympathique.




samedi 12 février 2011

Paranormal Activity 2

Paranormal Activity 2 est en fait un prequel de Paranormal Activity paru en 2007. C'est l'histoire de Kristi et Daniel, qui viennent d'avoir un bébé, nommé Hunter. Leur maison semble hantée par un fantôme, toutes sortes de manifestations se font sentir. Kristi est la soeur de Katie, que l'on a pu voir possédée dans le premier film.

C'est un film de type Real Footage, filmée par des caméras de surveillance dans la maison et par une caméra hand-held par les différents personnages. Le fait que j'aie vu Sprague Grayden (Kristi) dans la série Weeds m'a fait décrocher de la pseudo réalité du film. J'aurais plus embarqué si ç'avait été seulement des acteurs inconnus. Il faut vraiment être attentif pour voir les différentes manifestations occultes sur les caméras de surveillance, parce que c'est très subtil. Il n'y a pas beaucoup d'action, mais il règne une ambiance malsaine tout le long. Le fait qu'il faut être très attentif nous fait réagir plus que de normale aux différentes manifestations. Je n'ai pas aimé l'explication de possession démoniaque que le réalisateur justifie, j'aurais plus cru à une histoire de fantômes je crois.  Je ne conseille pas ce film, trop long sans action et peu crédible. Seulement ceux qui ont aimé le premier film aimeront celui-ci, mais ce n'étais pas mon cas.


A perfect Getaway

J'étais un peu sceptique quand on a commencé à écouter A perfect Getaway. Ça semblait être un petit film romantique, un couple de nouveaux mariés qui font leur voyage de noces à Hawaii. Cependant, il y a eu un meutre de deux jeunes mariés sur une île quelques jours avant leur départ. Les deux amoureux, dont Milla Jovovich partent en excursion  pour se rendre à une plage et ils rencontrent deux couples louches qu'ils soupçonnent d'être les meurtriers. 

Il n'y a pas d'action pendant la première heure du film, cependant, les images sont à couper le souffle, un très beau panorama des îles d'Hawaii. On entre dans la psychologie des personnages, qui sont de plus en plus louches quand on les connaît mieux. La finale comporte une twist intéressante, qu'on ne voit pratiquement pas venir. Le scénario, du réalisateur David Twohi est bien ficelée et l'effet de surprise est bien amenée. Je conseille parce que c'est divertissant et que les images sont vraiment magnifiques.

jeudi 10 février 2011

Déjà vu

Ça faisait longtemps que je voulais revoir ce classique des années 90, le fameux  Groundhog Day avec Bill Murray et Andie McDowell. C'est l'histoire d'un météorologue célèbre qui part dans un petit village du nord des États-Unis pour tourner un reportage sur le Jour de la Marmotte. Il est désagréable, se prend pour une vedette et est particulièrement égocentrique. Il déteste particulièrement ce village, où il doit retourner chaque année le 2 février pour couvrir l'évènement. À sa grande surprise, il se réveille chaque jour le 2 février et sa journée recommence, exactement pareille à celle de la veille. Au début, il est inquiet et ne comprend pas ce qui lui arrive. Au bout de quelques jours, il décide de s'amuser de la situation et fait des folies, sûr qu'il n'y aura pas de conséquences puisque demain n'existe pas. Après un certain temps, il désespère, ne sachant plus quoi faire pour voir un autre jour, il essaye de se suicider, de toutes les manières possibles, mais il se réveille toujours le Jour de la Marmotte. La morale de cette histoire est que Phil (Murray) doit apprendre à penser aux autres pour se sortir de son problème. Il devient de moins en moins égocentrique et de plus en plus apprécié par ses pairs. Ce film est réalisé par Harold Ramis, le créateur de Ghostbusters. C'est un petit film comique et divertissant, léger et amusant. Je le conseille conseille par une froide journée d'hiver avec un bon chocolat chaud et une couverture de laine.

mercredi 9 février 2011

l'impensable

Notre soirée a été consacrée au film Unthinkable de Gregor Jordan, sorti en 2010. C'est l'histoire d'un citoyen américain musulman qui menace de faire sauter trois bombes nucléaires dans trois villes américaines. Ses demandes : retirer les troupes américaines des pays islamistes. Il est détenu par l'armée, conjointement avec le FBI et est soumis à la torture de H, un ''professional interrogator'' (Samuel L. Jackson) particulièrement féroce. Carrie-Anne Moss interprète un agent du FBI en désaccord avec les pratiques barbares de H. Elle est responsable de l'enquête pour retrouver les bombes. Le film est principalement axé sur la torture employée pour que le terroriste révèle l'emplacement des bombes.

Ce film ne s'adresse pas aux coeurs sensibles. La torture prend différentes formes, mutilations, électrochocs, menaces, chaud-froid, jusqu'à l'impensable (que bien sur je ne vous révèlerai pas). Le film est moins graphique que les 7 jours du Talion, moins dérangeant mais nous place somme toute dans une position inconfortable. Le prévenu a été retiré de ses droits constitutionnels, ce qui permet le recours à la violence. Comme la fin du film ne nous renseigne pas sur ce qu'il advient des fameuses bombes, j'en déduis que le principal motif de l'auteur Peter Woodward est la réflexion portant sur les motifs justifiables de la violence dans les cas extrèmes, comme de faire souffrir un individu au profit de la vie de milliers de personnes. Le personnage de Carrie-Anne Moss refuse la violence aux premiers abords, tente de la faire cesser, mais lorsque la menace est in extremis, elle change son fusil d'épaule et encourage H à recourir à des moyens encore plus extrèmes. La psychologie des personnages est mise au second plan, mais nous aide à comprendre les motifs de H et du terroriste. 

Frank n'a pas aimé le film, pour lui, c'était de la torture gratuite, et le film n'apportait rien en somme, sauf la question de la valeur de la torture pour sauver la vie des victimes potentielles des bombes. J'ai toutefois trouvé que le film était très intéressant, surtout du point de vue de H, qui justifie très bien les motifs qui le poussent à poursuivre son massacre. C'est un film que je recommande pour ceux qui ont le coeur bien accroché et qui ne font pas dans le sentimentalisme, qui ne s'associent pas trop aux personnages.


Marie Madeleine est le St-Graal

Métalleuse voulant souvent dire anti-conformiste, je suis répugnée à l'idée de voir un film très populaire ou de lire un best-seller. Juste pour ne pas faire comme tout le monde, je crois. J'ai maintenant transgressé ces deux règles puisque je viens de finir la lecture du Code Da Vinci, dont j'ai aussi vu la version cinématographique.

Récemment, mon père m'a prêté le Symbole Perdu de Dan Brown, sachant que je m'intéresse beaucoup aux Franc-Maçons. J'ai tout simplement adoré ce livre. L'intrigue est enlevante, les traditions des Maçons y étaient bien décrites, semblaient fidèles à ce que je connais déjà sur le sujet. Bref, j'ai dévoré ce livre de la première à la dernière page. Comme je suis une lectrice fidèle à ses auteurs, j'ai l'habitude de lire la bibliographie complète de ceux-ci. Notamment Michael Connelly, Herbert Liebermann, Harlan Coben, Patrick Sénécal, etc. Je me suis donc appliquée à rechercher tous les ouvrages de Dan Brown. J'ai donc lu Deception Point récemment, qui fut, je dois l'avouer, une déception, et ce sans mauvais jeu de mot. Je m'attendais à un peu plus du Code Da Vinci, puisque dans mon souvenir, le film avait été divertissant, mais sans plus. Voici mon résumé.

C'est l'histoire de Robert Langdon, célèbre professeur d'histoire des religions, qui est appelé sur une scène de crime par le chef de la Police Judiciaire de France, au musée du Louvre. C'est le conservateur du musée qui a été assassiné et qui a laissé des indices à Langdon et à sa petite fille, Sophie Neveu, pour découvrir le secret caché du Prieuré de Sion, le St-Graal. Il s'ensuit une longue quête, sous la forme d'une chasse aux trésors, pour découvrir ce secret. En trame de fond, meurtres et enquête policière.

J'ai trouvé intéressant les références historiques aux Franc-Maçons et aux Templiers, deux sujets qui m'intéressent particulièrement. Les références à l'art, notamment aux oeuvres de Leonardo Da Vinci, sont aussi intéressantes. Cependant, j'ai trouvé le récit peu crédible. D'ailleurs, de nombreux ouvrages ont été publiés pour dénoncer les irrégularités et les failles de ce roman. Aussi, le dénouement qui explique la source des meurtres perpétrés s'allonge sur trois chapitres, tant il est tiré par les cheveux. Cette oeuvre n'a rien à envier au Symbole Perdu et ne me donne pas envie de lire Anges et Démons, la suite des aventures de Robert Langdon qui a aussi été portée au grand écran.

Le thème principal du roman est la quête du St-Graal, qui contrairement à l'image de calice utilisé par Jésus pour la dernière Cène, serait en fait Marie Madeleine, apparemment femme de Jésus et mère de ses déscendants. Il base son argumentation sur une représentation de la Cène de Leonard Da Vinci  sur laquelle on aperçoit apparemment Marie Madeleine aux côtés de Jésus. Les références multiples au féminin sacré et à la Déesse m'ont fait penser à l'archétype de la Déesse de Carl Gustav Jung. Ce secret du Graal serait si compromettant que l'Église Catholique ferait tout en son pouvoir pour qu'il reste secret. Je n'ai pas aimé cet aspect du roman, et la prépondérance des références religieuses m'ont vraiment emmerdé.

Généralement, les livres sont meilleurs que les films, mais ce n'est pas le cas pour le Code Da Vinci. Le film était nettement supérieur en terme de divertissement. Je ne conseille ce livre qu'aux passionnés d'histoire religieuse qui n'ont pas peur de l'absurdité et des références douteuses.

mardi 8 février 2011

A dream within a dream

Je viens d'écouter Inception après avoir entendu plein de commentaires sur ce film, comme quoi il était super compliqué, que ça avait pris 3-4 fois à le regarder pour comprendre le plot, alors j'étais sceptique. Quoique compliqué, on en disait que c'était un très bon film. Et je seconde. Cependant, le scénario est assez bien ficelé et toutes les étapes sont expliquées clairement, il suffit de suivre comme il faut et on comprend tout. Sauf la fin bien sûr, qui est ouverte, qui nous laisse supposer entre deux possibilités. Pessimistes et optimistes se disputeront l'issue. En plus du scénario, vraiment original et profond, j'ai surtout aimé les effets visuels, notamment les effets d'apesenteur et de gravité, les ralentis (mais pas à la Matrix) qui assurent une facture visuelle sans faille. Je ne peux pas vous parler de l'histoire sans révéler d'éléments d'intrigue. Mais je vous conseille fortement de voir ce film si vous aimez les histoires improbables et complexes. 

Si, et seulement si vous avez vu le film, je vous conseille fortement d'écouter le spoof fait par South Park, intitulé Insheeption, qui ridiculise vraiment bien l'improbabilité de l'histoire. Cependant, ne l'écoutez pas avant d'avoir vu le film, comme je l'ai fait, puisque le plot est assez facile à déduire par la suite. Vous pouvez écouter l'épisode en cliquant sur le lien. Amusez-vous bien!