dimanche 17 juin 2012

Prometheus

Cette critique de Prometheus, un film que mon conjoint avait très hâte de voir suite au visionnement de la bande annonce, nous l'avons écrit ensemble car nos points de vue sur ce que nous venons de visionner se complète plutôt bien. Ridley Scott nous présente ce qui pourrait bien être le prologue de la tétralogie Alien, un opus dans lequel sont explorées de grandes questions de notre existence terrienne; d'où venons-nous, et pourquoi?

Un couple de scientifiques font la découverte d'artéfacts de civilisation éteintes de différentes époques qui présentent tous une imagerie semblable d'un groupe d'étoiles éloignées. Le docteur Holloway et sa compagnie, Elizabeth Shaw sont persuadés que dans ce système solaire lointain se trouve le créateur de l'homme. C'est à la recherche de ceux qu'ils ont surnommé les Ingénieurs que le vaisseau Prometheus est envoyé.

Bien que plutôt facile à comprendre lorsque synthétisée, l'intrigue telle que décrite dans le film n'est pas simple et laisse plusieurs spectateurs perplexe­. Pour ce qui est du scénario, il suit assez bien le modèle sci-fi classique, ce qui nous laisse sans surprise quant au développement de l'histoire. Truffé d'invraisemblances et de lacunes, la version de Ridley Scott fait également abstraction de certains faits établis par les films précédents de la franchise, notamment les exécrables Alien VS Predator. On y retrouve tout de même plusieurs clins d'oeil au premier Alien, les décors du vaisseau ennemi, par exemple, qui sont pratiquement identiques. Le personnage de Noomi Rapace est d'ailleurs une copie conforme de Ripley, campée par Sigourney Weaver, une femme bien ordinaire devenant une surfemme qui combat l'ennemi extraterrestre avec aplomb.

Certains d'entre vous se demanderont qu'en est-il des fameux extraterrestres et de leur rendu à l'écran, vous ne serez pas déçus, les créatures sont impressionnantes grâce à un CGI appréciable et réaliste. Par contre, ne vous attendez pas à un troupeau de ces êtres irréels. Les décors sont à couper le souffle, on y ressent beaucoup la participation artistique de HR Giger, qui a participé à trois des quatre chapitres de la série Alien. Comme dans tout bon film de science-fiction, on y retrouve quelques scènes gore très prenantes.

Malgré que plusieurs questions restent sans réponse, la fin laisse présager une suite. Divertissant quoi que parfois long, Prometheus ne vaut pas l'engouement créé autour de sa sortie. C'est un film à voir, mais peut-être pas à revoir.













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